Mercredi 28 juillet 2004 | Saint Samson | actualisé à 08h50
..
FRANCE ROUTE / Des PV très contestés
..
SUDOUEST.COM Découvrir Sud Ouest / Contactez nous / Aide à la navigation
.


Jeu n° 1
Grattez, gagnez


Jeu n° 2
Le KDO du jour



Archives
Rechercher un article

Découvrez le centre de documentation

Annonces
  Auto
  Emploi
  Immo
     

Associations
- Annuaire
- Inscription

Publicité
Contactez-nous et consultez nos tarifs

Newsletter
Cliquez ici pour recevoir nos infos regulieres :

Préférence
Sudouest.com
en page de démarrage

L'info
  France
  International
  Sport
  Economie
  Multimedia
     
C'est l'été!
  Festivals
  Loisirs
     
Scritch!!
  Tout savoir
  Scritch en ligne
  Jeu bonus!
     
Couleurs Sud Ouest
  Toros
  Surf
  Vin
     
Girondins
  Actualités
  Agenda
  Saison 2003/4
     
Vu du ciel
  - Pays Basque
  - Gironde
     
Rechercher un livre
Opinions
  Editos
  Forums
  Livres
     
Services
  Meteo
  Programmes TV
  Circulation
  + Bordeaux
  Aeroport
  Zeroennui
     
Abonnez-vous!
  Demande de renseignements
     
Archives
  Rechercher
  Centre de doc
  Procès Papon
     
Presse à l'école
  Jeunes
  Enseignants Documentalistes
     
Découvrir
  TV7 Bordeaux
  Bordeaux7
  Editions Sud-Ouest
     
Béarn -. Charente -. Charente Maritime -. Dordogne
Gers -. Gironde -. Landes -. Lot et Garonne -. Pays Basque

LOI. --Les contraventions ne mentionnant pas le délai de recours spécifié dans la loi du 9 mars 2004 sont-elles illégales ? C'est ce qu'affirment plusieurs associations

Des PV très contestés
:Fabien Pont



Carnets à souche. Jusqu'à quand pourront-ils être utilisés ?
PHOTO ARCHIVES THIERRY DAVID
Le contentieux de tous les ministères publics de France risque de s'alourdir considérablement dans les jours qui viennent. Depuis le début de la semaine, un site Internet (motoservices.com) incite ses lecteurs à contester la légalité des contraventions dont une mention n'est pas conforme aux nouvelles dispositions de la loi du 9 mars 2004. Les dirigeants de ce site, soutenus par d'autres associations et des juristes spécialisés dans le droit pénal routier, invoquent une atteinte aux droits de la défense. Ils ont même rédigé une lettre type de contestation.


1. Le contexte La loi du 9 mars 2004 a modifié plusieurs articles du Code de procédure pénale dont un, l'article 529-2, portant sur le délai de paiement et de contestation des contraventions. En clair, ce délai était de trente jours avant la loi. Depuis le 9 mars, il est de quarante-cinq jours. Mais policiers nationaux, municipaux et gendarmes, qui disposent d'un énorme stock de carnets à souche, continuent de dresser des procès-verbaux avec des documents mentionnant toujours le délai de trente jours.
Ce texte est censé informer le contrevenant des dispositions légales. Or, quatre mois après la loi, c'est toujours le document ancien qui stipule : « ... dans les trente jours à compter de la date de la constatation de l'infraction. A défaut de respecter ce délai, vous serez destinataire d'un avis de paiement de l'amende forfaitaire majorée. »


2. Les arguments de contestation Avocat spécialisé en droit pénal routier et conseiller de motoservices.com, Me Malik Farajallah est formel : « Il faut savoir que la modification d'un droit de recours est une formalité substantielle. On doit vous informer des délais de recours. Or, on le fait de façon erronée puisque l'on vous dit que votre délai de réflexion est de trente jours. Cette erreur manifeste dans la formalité substantielle rend la procédure nulle. » Et ce dernier de préciser qu'une inscription manuscrite ne changerait rien à l'affaire : « Imaginez un automobiliste qui découvre sur son pare-brise un PV dont le délai de trente jours a été rayée au stylo et que la mention quarante-cinq jours a été rajoutée. Comment peut-il savoir s'il ne s'agit pas d'une mauvaise farce et que l'auteur est bien un agent assermenté ? »
Dirigeant de motoservices.com, Bertrand de Seaulieu incite aussi ses internautes à contester les PV.


3. Absence d'instructions Interrogé sur ce problème, le ministère de l'Intérieur n'a pas voulu répondre directement, hier, exigeant que la demande soit transmise par fax ou e-mail. Mais de source judiciaire, on indiquait que le décret d'application de la loi n'avait été suivi d'aucune circulaire d'application. Gendarmes et policiers ont donc continué à utiliser leurs anciens carnets à souche, les seuls qu'ils avaient d'ailleurs à leur disposition. Comme si de rien n'était.
Ce n'est que depuis quelques semaines que certains fonctionnaires et militaires ont commencé à biffer manuellement « 30 jours » pour inscrire « 45 jours ».
Mais en début de semaine, le ministère de l'Intérieur aurait demandé à ses services de faire systématiquement les modifications sur les PV. Une manière de rectifier l'erreur.
La préfecture de police de Paris aurait toutefois indiqué que l'utilisation des anciens formulaires ne touchait pas à la validité de l'infraction. L'allongement du délai bénéficiant au contrevenant, la procédure, selon ces mêmes sources, demeurait parfaitement valable. Seule certitude, l'amende forfaitaire majorée ne pourra être envoyée qu'à compter des quarante-cinq jours après la constatation de l'infraction.


4. Conséquences Pour l'heure, le contentieux est circonscrit aux frontières du ministère public, et à ce jour, aucune décision de justice n'a été prononcée. Selon Me Malik Farajallah, les particuliers s'appuyant sur cette argumentation ont vu leurs procès-verbaux annulés, mais sans en connaître la motivation.
« Ce litige devra être tranché par une décision de justice, comme cela avait été le cas pour les retraits de points. La justice avait sanctionné l'absence d'information concernant le nombre de points perdus et annulé toutes les procédures. On ne voit pas comment il ne pourrait pas en être de même », poursuit l'avocat.
L'enjeu est de taille. Il concerne des centaines de milliers de contraventions et autant de carnets à souche. Si les tribunaux donnaient raison aux contestataires, il faudrait alors détruire tous les carnets qu'utilisent gendarmes et policiers et en refaire autant en extrême urgence.

<< Retour / Imprimer / Envoyer par mail / Haut de page

Aujourd'hui - Cinéma
L'arc-en-ciel d'Abril
Victoria Abril est l'une des héroïnes de la dernière fantaisie de Jeanne Labrune, qui explore plus que jamais les ressorts de la fiction et brode des existences extravagantes. Rencontre avec une actrice survitaminée qui incarne une bourgoise organisée
Région Vignes et vins Agriculture
L'aubergiste Ducasse Mouton-Cadet fait sa mue « Le Sud-Ouest en danger »
Zapping Sorties Nouvelles technologies
Certif et soutanes L'ambition préhistorique www.sudouest.com/multimedia
Droits de reproduction

Copyright Sud Ouest 2004